Ne me souhaitez plus… (ce que vous ne questionnez pas…)
Ce billet pourrait sembler bien coléreux, colérique, ironique, cynique, arrogant, prétentieux, hautain, et peut-être plus encore avec des mots que je ne pose pas. Cependant, il a une autre intention, une autre envergure bien plus humaniste…
Je me suis toujours trouvée « interdite » face à des phrases en mode injonction sociale (« Passez de bonnes fêtes ! ») ou en mode convention sociale -ce qui revient au même somme toute- quand une femme au ventre arrondi s’entend dire qu’elle attend « heureux événement »…
Bref... Ces fins d’années me confrontent à chaque fois à l’inanité sonore de ces phases et de ces vœux… sans qu’aucune question ne soit posée sur sa pertinence, sa justesse, sa finesse en somme…
Faut-il être écrivain reconnu (ou pas d’ailleurs) pour que cela soit transmis ? J’ai eu l’opportunité ( ?) la chance ( ?) de rencontrer Philippe Bloch qui a écrit « « Ne me dites plus jamais bon courage » mais aussi Jean Louis Fournier qui a écrit « Ça m’agace » …
Ce billet serait trop long pour que j’y exprime mes impressions de lecture, de rencontre et de perceptions… mais cela m’amène à son titre….et à son intention
Je fais un vœu pour l’année 2018, (même pas peur, et même pas mal !) : Celui de nous souhaiter ce qui peut être accueilli, celui de nous proposer des vœux qui soient empreints de pleine sollicitude par l’évidence de la curiosité de l’AUTRE, la trop fameuse BIENVEILLANCE que le langage conventionnel bafoue à tout va…
Ces deux auteurs, écrivains ou pas (et possiblement pas du reste)… auront eu au moins la possibilité d’écrire des livres sur ce qui les animait, les agaçait, et les souciait !!
Alors je vous souhaite à toutes et à tous….ce qui vous semble bon, juste et pleinement doux pour chacun.e de vous
Ne me souhaitez plus… Espérez-moi
Espérément vôtre
Isabelle