L’expérience de l’éloignement me ramène à ceux que j’ai toujours aimés… les mots.
Ils sont comme la solitude de Georges Moustaki, mes compagnons de route, mes amis de toujours, plus forts que la tempête amoureuse, amicale, affective en tout cas, ils sont les plus fidèles… Ils seront toujours là, pour moi et pour qui les accueille en sa demeure…
Ils ont partout une place à prendre, dans le dialogue comme dans le monologue, dans un courrier, un mail, un billet doux
Nulle part ils ne se perdent car même s’ils s’entrechoquent, ils ont cette vertu inouïe de pouvoir, en appelant chaque lettre qui la constitue…dessiner la boussole…
Ils sont les premiers partages, des cadeaux inépuisables, ils sont cette permanence dans un monde où tout fuit, tout disparait, tout est impermanence…
Ils sont des bras d’Amour et de Tendresse quand « on ne se voit pas »…
Ils disent les sentiments, les émotions, ils peuvent même dire comme le chiffre 7, le nombre d’or… le SILENCE
Portez vous bien
Amicalement
Isabelle